C’était un 12 décembre, en 1913 ; la Joconde, en cabale depuis son mystérieux vol en 1911, est enfin retrouvée, après d’interminables investigations… Et voici que celui qu’on ne soupçonnait le moins, Vincenzo Peruggia, ancien employé italien au Louvre, se dénonce lui-même et passe aux aveux : « Je suis en possession de La Joconde. Comme je suis un patriote, je désire que la Mona Lisa demeure à Florence qui est le centre de l’art italien. »
Désormais sous bonne garde, ce n’est qu’avec les yeux que le commun des mortels pourra la toucher. Priorité n°1 de la majorité des visiteurs : lui rendre une petite visite pour défier son énigmatique regard.
Tandis que le roi François Ier l’avait acquis pour la considérable somme de 4000 écus d’or, les spécialistes se gardent bien de lui octroyer un prix à présent, tant on la dit « inestimable ». Tant de richesse derrière ce tableau de 77 sur 53 cm !
Mais au fait, d’où vient la valeur d’une œuvre d’art ? Comment peut-on attribuer une valeur monétaire à l’art, pourtant si subjective ? Et toi, tu en penses quoi ?
